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Îles Féroé, « le pays du peut-être » aux Journées européennes des métiers d’art
L’exposition Îles Féroé, le pays du peut-être, du 4 au 6 avril 2025 dans le cadre des Journées Européennes des Métiers d’Art (JEMA) à Ennery
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Pendant cette période particulière du coronavirus, les abeilles ne sont pas confinées. Elles travaillent au grand air sans masque depuis des années avec pourtant des menaces chimiques bien réelles…
Une abeille buckfast perce son alvéole, je vois sa tête grise pointer. Elle essaie de sortir ses pattes pour s’aider. Une, puis deux, c’est mieux. Elle se hisse vers le haut et sort de son alvéole. Elle est encore pleine de duvet. Première rencontre avec les ouvrières de la ruche.
Une abeille vit entre 35 et 40 jours. Pendant son cycle de vie elle peut parcourir jusqu’à 800 km !
Au début de l’activité d’apiculteur, le problème était de savoir où mettre les ruches, il y avait beaucoup d’essaims d’abeilles. A ce jour le constat n’est plus le même, c’est plutôt où trouve-t-on un essaim ?
Il y a eu une chute spectaculaire de la population d’abeilles en France depuis 2017.
Constat alarmant : un apiculteur me confia avoir 25 colonies il y a 3 ans. Il lui en reste seulement 10 aujourd’hui.
La faute aux pesticides, à l’invasion du Frelons asiatique, au parasite et au changement climatique.
De nos jours, maintenir ses ruches à flot est un travail quasi quotidien pour nos apiculteurs. Nous sommes bien loin de l’activité possible de loisirs d’il y a 30 ans. Les menaces actuelles ne permettraient pas à une colonie qui ne bénéficie pas cette bienveillance quotidienne de vivre plus de deux ans.