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Naissance d’une abeille Buckfast

Pendant cette période particulière du coronavirus, les abeilles ne sont pas confinées. Elles travaillent au grand air sans masque depuis des années avec pourtant des menaces chimiques bien réelles…

LA SORTIE DE L’ALVÉOLE

Une abeille buckfast perce son alvéole, je vois sa tête grise pointer. Elle essaie de sortir ses pattes pour s’aider. Une, puis deux, c’est mieux. Elle se hisse vers le haut et sort de son alvéole. Elle est encore pleine de duvet. Première rencontre avec les ouvrières de la ruche.

 

Une abeille vit entre 35 et 40 jours. Pendant son cycle de vie elle peut parcourir jusqu’à 800 km !

Au début de l’activité d’apiculteur, le problème était de savoir où mettre les ruches, il y avait beaucoup d’essaims d’abeilles. A ce jour le constat n’est plus le même, c’est plutôt où trouve-t-on un essaim ?
Il y a eu une chute spectaculaire de la population d’abeilles en France depuis 2017.

Constat alarmant : un apiculteur me confia avoir 25 colonies il y a 3 ans. Il lui en reste seulement 10 aujourd’hui.

 

PLUSIEURS FACTEURS ENGENDRENT LA DIMINUTION DES ABEILLES DANS LE MONDE :

La faute aux pesticides, à l’invasion du Frelons asiatique, au parasite et au changement climatique.

 

  • Beaucoup d’abeilles sont en effet touchées par les pesticides soit lors de l’épandage des produits chimiques soit lors du butinage et meurent avant même de rentrer à la ruche.
  • Le Frelon asiatique s’attaque aux abeilles qu’il capture pour donner à manger à ses larves. Il n’hésite pas à rentrer directement dans la ruche, piller le couvain et tuer les abeilles.
  • Le parasite Varroa répandu sur toute la planète est une espèce d’acarien qui s’invite au cœur de la ruche. Il y pond ses œufs et développe des malformations ou d’autres maladies chez les abeilles.
  • Les périodes de sécheresse intenses répétées perturbent le cycle actuel de nos abeilles qui ne résistent pas à cette hausse des températures.

De nos jours, maintenir ses ruches à flot est un travail quasi quotidien pour nos apiculteurs. Nous sommes bien loin de l’activité possible de loisirs d’il y a 30 ans. Les menaces actuelles ne permettraient pas à une colonie qui ne bénéficie pas cette bienveillance quotidienne de vivre plus de deux ans.