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L’IA va-t-elle remplacer les photographes ?

On en parle beaucoup depuis 2022, l’IA est sur toutes les lèvres. Elle commence à bouleverser notre quotidien, nos métiers. Chaque grande révolution technologique apporte de nouveaux créneaux porteurs pour certains et son lot de désillusions pour d’autres.

 

Photo Ia Banner(c)marc Chesneau

L’intelligence artificielle est en train de transformer de nombreux secteurs de l’économie, et la photographie ne fait pas exception. Les avancées récentes dans le domaine de la reconnaissance d’image, de la classification et du traitement de l’image ont permis aux algorithmes d’IA de réaliser des tâches qui étaient auparavant réservées aux professionnels de la photographie.

Cela peut sembler effectivement très inquiétant pour ceux qui travaillent dans le milieu de l’image, mais je pense et j’espère ne pas me tromper en disant que l’IA ne remplacera pas « complètement » les photographes. Je pense plutôt qu’ elle complétera et améliorera leurs capacités, leur permettant de réaliser des tâches plus rapidement et plus efficacement. L’IA peut être utilisée pour des tâches fastidieuses, comme le traitement des images en série, ce qui libère du temps pour les photographes afin qu’ils se concentrent sur les aspects créatifs de leur travail.

L’IA peut également aider les photographes à trier et à classer leurs images, à identifier les problèmes de composition ou de qualité, et à améliorer automatiquement les photos en ajustant les couleurs, la luminosité et le contraste. Les algorithmes de reconnaissance d’image peuvent également aider à trouver des images pertinentes dans des bibliothèques de photos volumineuses. (Micro-stock notamment)

Mais ça ne s’arrête pas là, les avancées sont tellement énormes que l’IA sait parfaitement générer une photo sur commande à l’aide d’un prompt. Une personne non initiée ne peut déjà plus savoir faire la différence entre une photo réelle et une photo générée par l’IA. Cela pose des problèmes éthiques, en particulier en ce qui concerne la manipulation des images. Les algorithmes de traitement peuvent facilement altérer la réalité, créant des images qui ne sont pas fidèles à la réalité. Je pense que le milieu de la presse doit, en urgence, adopter une politique de transparence en rendant obligatoire une mention « Generative AI » pour ce type de visuel. Le lecteur ne doit pas être trompé et doit interpréter la photo comme une illustration et non un photo représentative.

Avec cet usage intensif de production d’images, on peut prévoir une standardisation des images, en offrant des résultats similaires pour des scènes ou des sujets similaires. Cela peut réduire la diversité et l’originalité dans la photographie. De plus, l’IA peut limiter la créativité des photographes en leur fournissant des suggestions ou en les dirigeant vers des choix préférés par l’algorithme, plutôt que de leur permettre de suivre leur propre intuition.

La question de la propriété intellectuelle se pose lorsque les algorithmes d’IA créent des images originales. Dans ce cas, il n’est pas clair si le créateur de l’algorithme ou le propriétaire de l’ordinateur sur lequel l’algorithme a été exécuté devrait être considéré comme le propriétaire des droits d’auteur de l’image. Les droit français et international sont bien entendu en « retard » pour encadrer cette nouvelle révolution technologique à grande échelle. Les premiers procès arrivent aux USA.
Même si l’IA peut être considérée comme un outil précieux, il est essentiel de comprendre les problèmes de propriété intellectuelle associés à son utilisation. La prudence et la diligence sont nécessaires pour éviter les litiges juridiques et les violations des droits d’auteur.

Heureusement, l’IA ne pourra pas remplacer le regard artistique et la créativité des photographes. Ils seront toujours nécessaires pour capturer des moments uniques et pour produire des images qui racontent une histoire ou transmettent une émotion. Les professionnels de la photographie devront simplement s’adapter à cette nouvelle technologie pour en tirer le meilleur parti et continuer à offrir une valeur ajoutée à leurs clients.

Au final, je pense que l’utilisation de l’IA doit être considérée avec prudence. Bien qu’elle puisse offrir des avantages évidents en termes d’efficacité et de productivité, elle peut également poser des problèmes éthiques et créatifs importants. Les photographes doivent être conscients de ces avantages et inconvénients et utiliser l’IA de manière éthique et judicieuse, en veillant à ce qu’elle complète leur travail créatif plutôt que de le remplacer.

Pour plus d’information, je vous recommande cette table ronde du 16-02-2023.

Texte généré volontairement en partie par IA 🙂