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Erosion de la côte : Menace en Baie d’Authie

Une brèche se forme menaçant un village de submersion. Un trait de côte en recul de plusieurs dizaines de mètres en quelques mois seulement ! 12000 habitants menacés par l’érosion marine.

Une brèche se forme menaçant un village de submersion.

Un trait de côte en recul de plusieurs dizaines de mètres en quelques mois seulement !
12000 habitants menacés par l’érosion marine.

 

Une situation critique au Sud de Berck pour le village de Groffliers.

L’anticipation du changement climatique et de ses effets sur la montée de la mer, l’érosion naturelle, les enjeux économiques et sociaux de ce phénomène constituent un véritable défit pour l’avenir.

Les submersions marines vont devenir plus intenses et plus fréquentes.

Les investissements sont colossaux et se comptent d’ores et déjà en millions d’euros pour contenir cette modification des côtes désormais inévitable.
Les dunes régressent petit à petit sous l’effet cumulé du changement du lit de l’Authie, des courants puissants, des tempêtes à répétitions et un ensablement de la baie. Elles reculent ainsi le trait de côte de 40 à 100 mètres par endroit. Le risque de submersion est déjà majeur.

Véritables protections naturelles, les dunes de sable au sud de Berck subissent l’accélération de l’érosion malgré toutes les protections apportées par l’homme. La protection dunaire vole en éclat à chaque tempête. La mer creusant son chemin vers l’intérieur des terres.

La menace de submersion de la commune de Groffliers est grandissante.

Un blockhaus de la Seconde Guerre mondiale s’effondre en Baie d’Authie en décembre 2019 sous l’effet des vents violents conjugué à de forts coefficients de marée.

Face à cette érosion qui gagne le littoral de la côte d’Opale, les autorités réagissent en lançant un plan de réhabilitation de l’ancienne digue dans la baie d’Authie.

L’idée étant de modifier le lit de l’Authie qui passe à ce jour bien trop près du trait de côte entre le bec du perroquet et le bois de sapins.
Cette digue devrait forcer l’Authie à trouver le plus court chemin jusqu’à la mer.

Un chantier titanesque de plusieurs millions d’euros est en cours.

15 personnes sont mobilisées jour et/ou nuit pour travailler en fonction des marées.
Tous les jours, ces hommes doivent refaire le tracé des chemins avant de pouvoir retravailler car la marée haute détruit une partie du travail de la veille.