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Aux îles Féroé, il existe un stade de foot hors du commun

Improbable ! Comme une verrue incrustée sur cette côte sauvage, la lecture de cette image est improbable. On la regarde à deux fois. C’est presque choquant, que fait un stade de foot à cet endroit ?

Improbable !

Comme une verrue incrustée sur cette côte sauvage, la lecture de cette image est improbable. On la regarde à deux fois. C’est presque choquant, que fait un stade de foot à cet endroit ?
Y a-t-il un trucage ? Non, ce stade existe bel et bien mais c’est effectivement un curieux endroit pour le construire !

Dans les îles Féroé, les grandes surfaces planes ne sont pas si courantes, le relief est abrupt. Ce qui accompagne notre champ de vision dans la plupart des lieux, ce sont des falaises à perte de vue. On comprend mieux pourquoi la moindre parcelle plate est sollicitée pour y construire quelques projets immobiliers ou sportifs comme ici.

Ici, on ne rigole pas avec le foot

Aux Féroé, c’est le sport national et pour trouver l’Eiði Stadium, il faut se rendre au village d’Eiði, au nord-ouest de l’île d’Eysturoy.
Construit à cheval entre terre et océan, ce stade ne bénéficie pas des meilleures conditions météorologiques qui soit. Il est frappé quasiment en continu par les vents forts de l’océan Atlantique Nord, les embruns des vagues qui se fracassent sur les roches et la pluie omniprésente aux Féroé. C’est d’ailleurs pour cette raison que la surface n’est pas en gazon mais en herbe synthétique. Il fut même un temps où il n’y avait pas de clôture et grillage autour. Imaginez le boulot des ramasseurs de balle…

De nos jours, le stade s’est transformé en camping ! Oui oui, vous pouvez maintenant séjourner pendant votre voyage dans ces îles en louant une caravane sur ce terrain pendant l’été à moindre frais. Il y en a plusieurs dizaines dessus entre juin et août.

Et la prise de vue dans tout ça ?

Concernant la prise de vue par drone, il m’aura fallu pas moins de 3 tentatives de décollage avant de réussir à shooter le stade de cette hauteur. En effet, ce jour-là, la météo était – comme beaucoup d’autres jours d’ailleurs – assez capricieuse, oscillant entre grêle, pluie et de forts vents venant de l’océan.
Je décollais le drone DJI mavic pro 2, commençais ma montée verticale et une giboulée de grêle stoppait net mon vol, le retour d’urgence était nécessaire afin de ne pas endommager l’appareil. (Photo ci-dessous) Nettoyage et séchage complet du matériel obligatoire dans la voiture à l’abri du vent et de la pluie à grandes feuilles de sopalin ! Le tout avec mon coupe vent et mes gants trempés à -10°c ressentis.

Au bout du troisième essai, mon acharnement finit par triompher de cette météo qui fait pourtant bien le charme des îles aux 80 000 moutons. J’adore !