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Les îles Féroé

Cet archipel de 18 îles se situe au milieu de l’Atlantique Nord entre l’Écosse et l’Islande. Les Féroé sont autonomes mais appartiennent au Royaume du Danemak. On y trouve plus de moutons shetlands que d’habitants, 80 000 contre 50 000 !

Îles Féroé banner (c) Marc Chesneau

Les paysages sont à couper le souffle avec des mégas falaises et des villages du bout du monde. On redécouvre une nature encore brute, une sensation de liberté, de paysages encore inexplorés.

C’est aussi le paradis des oiseaux de juin à août. Le très mignon macareux y niche sur de nombreuses paroies rocheuses. On peut l’observer notamment sur l’île de Mykines.

Partir aux îles Féroé signifie qu’il faut être amoureux de la nature et ne pas avoir peur des aléas climatiques.
Il pleut environ 3 fois plus qu’en Angleterre et les vents y sont souvent forts. C’est aussi un haut lieu pour les randonneurs qui peuvent parcourir les îles sur des sentiers à peine balisés, la surpopulation touristique n’existe pas !
Certains affectionnent un coin de montagne en France, d’autres éprouvent une attache sentimentale forte pour une région rurale particulière. J’ai trouvé au cœur de la nature encore brute des Féroé une authentique sérénité. Une solitude qui permet tous les émerveillements, y compris ceux provoqués par un temps capricieux. L’océan reste toujours proche, omniprésent, mais l’horizon n’y est jamais le même. Les falaises colossales aux pics vertigineux me fascinent. Les Îles Féroé comptent parmi ces paysages bruts, non dégradés par l’homme, hélas de plus en plus rares et précieux sur la planète.