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Le 16 et 17 septembre 2023 – Hôtel des Feuillants Camon à Amiens
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“Ce boîtier offre le plaisir de la création à vos mains, à vos yeux et à votre cœur”
le 19-04-2025
GFX100RF — voici un boîtier grand format qui redéfinit les codes de la gamme Fujifilm GFX. Avec un positionnement résolument tourné vers le reportage, le voyage et la photo de rue, le grand format sort de son territoire habituel pour conquérir le terrain du quotidien. Fraîchement dévoilé lors d’un lancement mondial très remarqué sur les réseaux sociaux, il séduit d’emblée par sa compacité bluffante — n’oublions pas qu’on parle ici d’un capteur grand format. Une prouesse qui ouvre de nouvelles perspectives.
Pour être tout à fait honnête, cette sortie ne m’avait pas vraiment intrigué. Ce GFX100RF ne faisait pas vibrer ma curiosité, je le pensais trop éloigné de ma pratique photo actuelle. Et pourtant… j’ai eu l’occasion de le prendre en main. Une semaine plus tard, ce boîtier a su s’imposer dans ma vision photographique comme une évidence discrète mais puissante. Laissez-moi vous raconter.
Dès le premier regard, l’objet séduit. Les lignes sont élégantes, les finitions soignées, le volume équilibré. On sent immédiatement que tout a été pensé avec précision. Une fois en main, ses 735 grammes étonnent : un capteur grand format dans un corps si léger ? C’est presque irréel. Le poids est juste, parfaitement dosé. Ni trop lourd pour fatiguer, ni trop léger pour sembler fragile. Il tient naturellement, confortablement, sans artifice ni accessoires — pas besoin de poignée ou de cale-pouce.
Et puis, on commence à jouer. Les molettes tournent avec précision, la bague de diaphragme épouse parfaitement les doigts, les cales tombent juste où il faut. L’écran s’incline, l’appareil répond… et très vite, l’expérience devient fluide, intuitive, presque intime. Rien ne déçoit. Au contraire — on en redemande.
Pour expliquer le concept derrière ce GFX100RF, Fujifilm a trouvé les mots justes : « il offre le plaisir de la création à vos mains, à vos yeux et à votre cœur. » Tout est dit — les sens en éveil, l’expérience photographique redevenue instinctive. « Du plaisir tactile de la manipulation des molettes à la créativité de la composition dans un viseur. » Une promesse simple, mais puissante.
Et me voilà face à une évidence. Une de celles qu’on croit connaître, mais qu’on doit parfois redécouvrir au fil de sa pratique. Peut-être même est-ce là un secret pour continuer à progresser : réapprendre à ressentir, à laisser l’outil se fondre dans le geste.
Allez, on la rejoue ensemble : « plus le matériel est petit, plus notre liberté s’étend ; plus le matériel est léger, plus on voyage loin. » Une vérité lumineuse, soufflée par la communication Fujifilm autour de ce boîtier. À méditer, vraiment.
Et si vous doutez encore de votre future addiction à ce GFX, attendez un peu… il a encore bien des arguments pour vous séduire. Parlons maintenant de son capteur de 102 mégapixels — une définition impressionnante, désormais à portée de main au quotidien.
Évidemment, j’entends déjà certains dire : “Mais qui a besoin de 102 mégapixels tous les jours ?” Et franchement, je suis d’accord avec eux.
Car il ne s’agit pas ici de courir après la résolution pour elle-même, ni de chercher à exploiter chaque pixel à chaque déclenchement. L’intérêt est ailleurs. Ce que ce GFX100RF nous offre, c’est une nouvelle liberté, un outil qui ouvre la porte à d’autres façons de voir, de composer, d’interpréter. Et rien que ça, c’est déjà une promesse forte. Une invitation à élargir notre regard.
Laissez-moi vous expliquer. En partant d’une optique fixe équivalente à un 28mm (en 24×36), on peut simuler différentes focales simplement en recadrant dans l’image d’origine. Résultat : on obtient des cadrages équivalents à du 35mm, 50mm ou même 63mm — sans jamais changer d’objectif. C’est presque comme avoir plusieurs focales dans la poche.
Et ce n’est pas tout. Une molette située à l’avant du boîtier permet de basculer entre neuf formats d’image standards, allant des classiques 4:3, 3:2 ou 1:1, jusqu’à des rapports plus cinématographiques comme le 6:17 ou le panoramique 65:24. Le tout sans sacrifier la qualité : même recadrées, les images conservent assez de pixels pour de beaux tirages.
Alors oui, croper dans l’image, c’est tentant… mais reste une question : combien de pixels obtient-on réellement à l’arrivée ? Voici un récapitulatif des tailles d’image en format 4:3, selon le cadrage choisi (en équivalent 24×36).
En passant d’un cadrage 28mm à un recadrage équivalent 63mm, on passe d’une image de 102 millions de pixels à environ 20 millions. Et croyez-moi, c’est encore largement suffisant pour s’amuser… même en grand format.
Voici les deux grands atouts de ce boîtier : la flexibilité des formats et des focales, le tout sans jamais changer d’optique. À cela s’ajoutent une dynamique d’image remarquable, des couleurs d’une grande finesse, des dégradés tout en subtilité, et suffisamment de pixels pour envisager des tirages de toutes tailles. Et tout ça, concentré dans un corps de 735 grammes parfaitement pensé.
Un boîtier inspirant, à bien des égards.
Difficile de ne pas penser au succès du Leica Q3…
Côté optique, rien à redire : cet équivalent 28mm brille dès la pleine ouverture. De l’axe central aux bords, l’homogénéité est impressionnante. C’est un véritable plaisir de développer ses images sur grand écran, typique des standards GFX.
Je l’avoue, en tant que photographe toujours un peu insatisfait, j’aurais aimé une ouverture plus large que f/4. Mais dans le domaine du grand format, il faut bien faire des compromis : les critères d’optique lumineuse, compacte et légère ne s’accordent pas encore très bien. C’est le prix à payer pour garder un boîtier facilement transportable au quotidien.
Ainsi, le GFX100RF n’est pas vraiment un boîtier taillé pour les balades nocturnes en ville. Mais honnêtement, cela ne me dérange pas. 95% de mes photos sont prises de jour. Pour les 5% restants, j’ai d’autres outils à ma disposition. C’est intégré.
Voici un résumé des points forts et points faibles de ce GFX100RF :
Points positifs :
Points négatifs :
Quelques exemples ci-dessous de photos au format 65:24, de quoi élargir notre horizon ou imprimer en double page, un format bien adapté !
Glisser un capteur grand format de 43,8 x 32,9 mm dans un boîtier de seulement 735 grammes, c’est un bel exploit signé Fujifilm — et à ce jour, une exclusivité dans sa catégorie. Ce boîtier a tout pour devenir un compagnon du quotidien, toujours prêt au fond d’un sac, sans compromis sur la qualité d’image, qui reste d’un niveau exceptionnel. Son format discret en fait un allié idéal, aussi bien pour la photo de rue que pour les voyages, où il sait se faire oublier autant par son poids que par les regards. L’essayer, c’est l’adopter — je vous aurai prévenu !
On sous-estime souvent le plaisir que procure l’utilisation d’un boîtier au moment de l’achat. Pourtant, il n’y a pas que les caractéristiques techniques qui comptent — au contraire, elles devraient presque s’effacer pour laisser toute la place à l’expérience vécue. Avec un boîtier comme celui-ci, j’ai la sensation de mieux m’ancrer dans l’instant, de lâcher prise sur les réglages pour me concentrer pleinement sur ce qui se passe devant moi. C’est comme si je devenais un véritable acteur de mes images, immergé dans la scène plutôt qu’absorbé par la technique.
Ecouter le podcast IA qui résume tout l’intérêt du GFX100RF